En ligne : texte de présentation du volume 58, no 1, « Sur les traces du récit sentimental québécois (1920-1965) »

Le texte de présentation de notre prochain numéro, intitulé « Sur les traces du récit sentimental québécois (1920-1965) », coordonné par Marie-Pier Luneau (Université de Sherbrooke) et Jean-Philippe Warren (Université Concordia), peut désormais être consulté ici.

 

Il est admis que le genre sentimental correspond à une forme figée, rigide et pauvre. Pourtant, pour peu que l’on examine attentivement les textes qui correspondent à ce registre, on ne peut qu’être frappé par leur étonnante plasticité. Ce numéro d’Études françaises est consacré au récit sentimental au Québec des années 1920 aux années 1960. Durant cette période parfois décrite comme une période de crise et de « Grande noirceur », le récit sentimental québécois n’a eu de cesse d’offrir des visions renouvelées des rencontres amoureuses et du mariage, tout autant que de l’éducation des filles, du confort matériel et de la sexualité. Il constitue une formidable caisse de résonance pour certains des rêves de la société québécoise de cette époque.