Histoire du prix

 

Le prix de la revue Études françaises a été créé en 1967, à l’initiative du directeur de la revue, Georges-André Vachon, et grâce à la générosité d’un imprimeur montréalais, M. J.-Alexandre Therrien.

Remis pour la première fois en février 1968 à Ahmadou Kourouma (1927-2003) pour Les soleils des indépendances, republié aux éditions du Seuil deux ans plus tard, puis à Gaston Miron pour L’homme rapaillé dont il offre la première édition en 1970, il a été décerné, entre 1968 et 1980, à des auteurs du Québec ou de la francophonie. Des œuvres romanesques, des recueils de nouvelles ou de poésie et des essais ont été couronnés durant cette période. Après une interruption d’une quinzaine d’années, le prix a été relancé en 1995, avec le soutien de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT aujourd’hui intégrée au sein de l’Organisation internationale de la francophonie), et souligne une contribution exceptionnelle à la réflexion sur la littérature et l’écriture de langue française.

Il est financé par les Presses de l’Université de Montréal et le comité chargé de nommer le lauréat qui publie toujours un essai inédit est composé du directeur scientifique ou du directeur général des Presses de l’Université de Montréal, du directeur, d’un ancien directeur et d’un membre du comité de rédaction de la revue Études françaises.

Les ouvrages couronnés sont publiés dans la collection « Prix de la revue Études françaises » des Presses de l’Université de Montréal.

 

Voir Francis Gingras, « Les prix de la revue Études françaises : rétrospective », Études françaises, vol. 50, nos 1-2, 2014, p. 7‑19.